Sur 65 Ă©lĂšves, 51 Ă©lĂšves – soit plus des trois-quart – ont recopiĂ© Ă des degrĂ©s divers ce qu’ils trouvaient sur internet, sans recouper ou vĂ©rifier les informations ou rĂ©flĂ©chir un tant soit peu aux Ă©lĂ©ments dâanalyses trouvĂ©s, croyaient-ils, au hasard du net.
(…)
Je crois qu’avec cette expĂ©rience pĂ©dagogique j’ai d’abord dĂ©montrĂ© aux Ă©lĂšves que les professeurs peuvent maĂźtriser les nouvelles technologies aussi bien qu’eux, voire mieux qu’eux. J’ai ensuite montrĂ© que tout contenu publiĂ© sur le web n’est pas nĂ©cessairement un contenu validĂ©, ou qu’il peut ĂȘtre validĂ© pour de basses raisons qui relĂšvent de l’imposture intellectuelle. Et enfin je leur ai dĂ©montrĂ© que, davantage que la paresse, c’est un manque cruel de confiance en eux qui les pousse Ă recopier ce qu’ils trouvent ailleurs, et qu’en endossant les pensĂ©es des autres ils se mettent Ă ne plus exister par eux-mĂȘmes et Ă disparaĂźtre.
 » Comment j’ai pourri le web, La vie moderne. Un prof diffuse des erreurs sur les commentaires corrigĂ©s disponibles sur le web pour donner une belle leçon Ă ses Ă©lĂšves. (Mode paranoĂŻa ON: Il me semble dĂ©jĂ avoir lu cette histoire ailleurs, donc je poste ce lien, mais prenez le avec un grain de sel.) Reste que le seul moyen pour les profs de ne pas rater le coche avec une gĂ©nĂ©ration nĂ©e avec internet, c’est de maĂźtriser l’outil technologique.
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