L’hiver s’est montrĂ© particuliĂšrement fĂ©roce sur la zone humide de Notre-Dame-des-Landes. Ni la pluie incessante, ni le vent, ni le froid humide qui pĂ©nĂŽtre sous les toiles de tentes n’ont laissĂ© de rĂ©pit aux occupants de la «zone dâamĂ©nagement diffĂ©ré» (ZAD) visĂ©e par un projet contestĂ© dâaĂ©roport. Ils sortent pourtant renforcĂ©s de leur quatriĂšme hiver dâoccupation.
Une trentaine de communautĂ©s ont Ă©lu domicile dans des cabanes perchĂ©es, flottantes ou montĂ©es sur pilotis ; des granges et des chapiteaux ont Ă©tĂ© prĂȘtĂ©s par les habitants. Au total, estiment les «zadistes» les plus anciens, 200 Ă 300 personnes vivent constamment sur les 1 650 hectares de la ZAD. C’est environ deux fois plus qu’avant la vague de destruction, en octobre, dâune dizaine de fermes et dâhabitations «illĂ©gales». «La prĂ©fecture n’avait pas compris que ce n’Ă©tait pas un problĂšme pour nous de vivre dans des conditions Ă©pouvantables», s’amuse un «zadiste» prĂ©sent sur la zone depuis plusieurs annĂ©es.
 » Notre-Dame-des-Landes : bientÎt envolé, le projet?, Politis.
Ce projet d’aĂ©roport qui ne tient pas la route ne verra peut-ĂȘtre pas le jour finalement. Il vaut mieux ne pas exister, que de finir comme Mirabel, l’Ă©lĂ©phant blanc quĂ©becois.
Ce pourrait ĂȘtre l’ancĂȘtre des grands projets inutiles : l’aĂ©roport de Mirabel, prĂšs de MontrĂ©al, qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© un Ă©norme gĂąchis sans usage. Il reste le bĂ©ton, des immeubles vides, des parkings dĂ©serts… Promenade photographique dans le temple du gaspillage
 » Dans l’aĂ©roport fantĂŽme de Mirabel, temple des grands projets inutiles, Reporterre.
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