Apocalypse

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Ya un truc dans l’air. Ils l’ont dit au journal. Y’a un truc dans l’air Ă  Paris qui va nous rendre malade. Qui nous pique les yeux, qui nous fait pleurer. Ya un truc dans le ciel. Qui nous cache le soleil, qui rĂ©veille nos craintes animales et qui nous donne envie de retourner nous coucher pour ne plus jamais nous rĂ©veiller. ça sent l’apocalypse, le basculement.

Je voudrais croire pour prier que ce soit l’arrivĂ©e du soleil, de l’amour et des larmes de joies, du syndrome de Stendhal. J’ai la peau Ă  vif et le coeur aux bords des lĂšvres, mais je veux que ce soit Ă  cause du changement de saison, des fleurs qui sortent de terre, du dĂ©bourrage des bourgeons. De l’impatience de la sĂšve. Je veux du vert, du beau, du chaud. De l’amour, encore, encore, encore. Je veux qu’on prenne soin les uns des autres. Que ce soit notre RĂ©vĂ©lation. Notre salutation au printemps.

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