Objectif Pride

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Je crois qu’il est temps de faire ce qu’on fait de mieux : Une bonne grosse Pride qui tache, avec de la musique pompier, des man boobs, des plumes, des merguez, des lesbiennes pointues, des vieilles choquĂ©es, des oreilles qui sifflent. Je veux marcher au milieu de la rue parce qu’elle m’appartient, au moins pour une journĂ©e. Beaucoup ont l’air de l’avoir oubliĂ© en comptant les participants aux manifs, mais nous mobilisons des centaines de milliers de personnes depuis des annĂ©es, chaque annĂ©e. La Pride n’est pas un dĂ©filĂ©, malgrĂ© tous ses dĂ©fauts, sinon, on y croiserait beaucoup plus de politiques ou de planquĂ©es. La Pride est politique, et fun, et « trop », et « chiante », et belle. Comme nous.

A 8’58, Nicolas pose une question qui rĂ©sonne diffĂ©rent aujourd’hui qu’en 2011 : «Sur tous les gens qui sont lĂ , combien sont conscients qu’il faut nous donner les mĂȘmes droits.» Gageons qu’aprĂšs les attaques violentes contre l’ouverture du mariage au couple de mĂȘme sexe, les slogans de la Pride parisienne rĂ©sonneront diffĂ©remment chez les participants en le 29 juin 2013. Je veux une mother fucking Pride de l’enfer. Une cĂ©lĂ©bration. Une fĂȘte.

[Reportage réalisé par Coco chéri, pour Yagg.com]

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