J’estime qu’elles ont entiĂšrement raison, je ne les juge ni infondĂ©es dans leur vigilance, ni excessives, ni trop quoi-que-ce-soit. J’estime aussi que nous, fĂ©ministes de tous Ăąges, Ă©galitaires de tout poil, ne devons pas baisser la garde car il reste encore un long chemin. Je participe donc volontiers Ă ajouter ma voix aux conversations et revendications, tant dans l’espace public que sur mon lieu de travail ou parmi mes proches. Je sais parfois tenir haut le flambeau du fĂ©minisme hystĂ©rique, les murs de ce blog ont rĂ©sonnĂ© dâĂ©piques batailles.
Mais je me préserve aussi parce que la petite musique de mon amie Plume me rappelle que je ne veux pas me laisser dévorer par un combat contre, je ne veux pas me faire bouffer ma vie par un état de vigilance permanente. Je ne veux pas que le sexisme me prive de moi, fût-ce en luttant contre lui.
 » Vous n’aurez pas ma fleur, Kozeries en dilettante.
Une rĂ©flexion que je me faisais rĂ©cemment; la sagesse de l’Ăąge, probablement. Choix stratĂ©gique des combats et prĂ©servation d’espaces protecteurs, pour Ă©viter que mon corps ne soit une terre brĂ»lĂ©e.
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