L’Ă©tĂ© a continuĂ© d’Ă©touffer New York sous sa chaleur. Je n’avais pas compris que si Central Park est un parc, il ne ferme pas, en fait. Les rues de la ville continuent Ă l’intĂ©rieur, mĂȘme si les voitures ne peuvent pas y entrer.
En rentrant pas le coin sud-ouest, j’ai suivi une route qui m’a menĂ© jusqu’au lac et au Ramble, paradis sous-boisĂ© des amateurs d’oiseaux urbains, Ă plumes et Ă paillettes; Les ornithologues et les homos en recherche d’amour express s’en partageant les chemins tortueux.
Plus haut, le rĂ©servoir et son chemin de jogging me rappellent Carrie et ses copines, je me rends compte que, mĂȘme si la sĂ©rie a terriblement mal vieilli, les images de la ville de Sex And The City font aussi partie de ma relation avec NYC.
Pour mes derniers jours, je frissonne dans l’air conditionnĂ© du MOMA âMuseum Of Modern Artâ et du MET âMetropolitan Museum of Art. La richesse des collections me cloue le bec.
La Tapisserie des 1000 fleuves les plus longs du monde (Arazzo dei mille fiumi piĂč lunghi del mondo) d’Alighiero Boetti, dans toute sa sobriĂ©tĂ©, m’arrĂȘte soudainement. Et cette tentative d’organisation du chaos de la nature, selon des critstĂšres complĂ©tement arbitraires, dans toute sa vacuitĂ© et sa luciditĂ©, me fait monter les larmes aux yeux. L’essence du language, brodĂ© en pixels sur un tableau. New York, one point.











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