Ce dimanche, j’ai suivi la foule de hipsters new-yorkais et je me suis dirigĂ© vers Brooklyn et plus exactement Williamsburg.
J’ai mangĂ© une pizza au marchĂ©, devant la skyline de Manhattan, en sirotant un smoothie Ă la mangue, camouflĂ© parmi les barbus pointus, les robes fifties et les chiens de races des modasses. MĂȘme si, il faut l’avouer, la moustache est encore plus rare ici qu’Ă Paris.
J’ai dĂ©vorĂ© sous le soleil couvert le dernier numĂ©ro de New York Magazine, qui enchaĂźne les sujets passionnant, passant d’une analyse en profondeur des craintes « dĂ©clinistes » de l’AmĂ©rique par Frank Rich, Ă une enquĂȘte sur le divorce de Tom Cruise et Kathy Holmes. I’m in love. (Aussi en amour avec Vanity Fair, et sa trĂšs bonne analyse des problĂšmes de Microsoft.)
Frank Rich nous rappelle dans son article que c’est cette peur du dĂ©clin amĂ©ricain qui a créé la super-culture amĂ©ricaine et sa promotion :
The American Way was promoted in every medium available, from billboards to Superman comics. One representative stunt in 1947 was the Freedom Train, a red-white-and-blue locomotive christened the Spirit of 1776 and charged with barnstorming the nation to exhibit a bounty of historic and patriotic documents. The project was promoted by Harry Truman’s attorney general, Tom Clark, financed by major corporations, and packaged by movie and advertising executives. The mission was to demonstrate to one and all that America was unified, consensual and inclusiveâor, in other words, a nation adhering to the vital center, a term that would be coined by Arthur Schlesinger Jr. in 1949.
Le soir, sans transition, je me suis retrouvé entre un Québécois et un Québécoise, dans une soirée lesbienne au Maritime HÎtel, dans Chelsea. Ils sont vraiment partouts, ces Canadiens.
[Edit 06/07/12 : Correction du mĂ©lange des liens d’articles entre VF et NYM.]


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