Hypatie

·

J’ai attendu presque un an pour regarder les derniĂšres minutes d’Agora, le peplum philosophique d’Alejandro AmenĂĄbar. Je savais qu’Hypatie allait mourir sous les pierres des premiers chrĂ©tiens et mon coeur se serrait Ă  y penser. AccusĂ©e de ne croire en rien, le personnage de Rachel Weisz rĂ©pond qu’elle croit en la philosophie. Une femme intelligente et libre, quelle chance avait-elle face Ă  la puissance obscurantiste des religieux. Aucune.

Commentaires

Une rĂ©ponse Ă  “Hypatie”

  1. Avatar de Manuel Atréide
    Manuel Atréide

    @ l’auteur

    je comprends fort bien votre hĂ©sitation Ă  vous confronter Ă  cette histoire et Ă  cette fin. Mais, loin de n’avoir aucune chance, Hypatie a finalement eu raison : elle avait une chance face aux obscurantistes, elle a eu raison de tenir bon. Elle n’a pas Ă©tĂ© oubliĂ©e, la mĂ©moire collective l’a conservĂ© en elle, et Hypatie est devenu, petit Ă  petit un symbole, un flambeau : la puissance de la raison face Ă  la force brute. Hypatie est une soeur de GalilĂ©e : persĂ©cutĂ©e, mais victorieuse sur le long terme.

    Vous devriez toujours garder espoir : le long terme donne souvent raison Ă  ceux qui soutiennent la libertĂ© et la raison. Vous savez, la plume est plus forte que l’Ă©pĂ©e. Pas toujours immĂ©diatement, certes, mais au final, toujours.

    Alors, revoyez ce film et replongez dans cette Alexandrie antique, glissez vos pas dans ceux d’Hypatie et vivez avec elle cette si belle vie, celle d’une femme, d’une scientifique, d’une philosophe, le temps du film. Qui sait, elle pourrait encore vous surprendre.

    Cordialement, Manuel

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *